La population et les entreprises sont fortement encouragées à produire de l’énergie sur leurs toits. Ce nouveau mode est appelé « production décentralisée », où les consommateurs sont en partie autonomes, réduisant la quantité d’électricité amenée depuis les grandes centrales de production. Bien qu’encouragé pour notre transition énergétique, cette nouvelle approche représente un bouleversement pour le fonctionnement et la construction du réseau. Consultez notre article dédié !
Lorsque les panneaux solaires sur le toit d’une maison produisent sans que le ménage ne consomme, la production électrique « en trop » est envoyée dans le réseau pour être distribuée à d’autres consommateurs. Or, à l’époque où le réseau a été construit, cette production décentralisée et la puissance supplémentaire fournie par ces toits solaires n’existaient pas. Le réseau n'est donc pas toujours dimensionné pour accueillir ces productions.
À cela s’ajoute la « surproduction » estivale, qui provoque un afflux très important d’électricité solaire et donc de potentielles perturbations sur le réseau électrique. Ce dernier est peu (ou pas) préparé à accueillir toute cette production décentralisée, qui plus est à des heures où peu consommeront. La surproduction doit donc voyager plus loin et plus longtemps pour trouver son consommateur et donc « charger » les infrastructures du réseau.
Apprenez-en plus sur le « tarif de reprise », soit le prix auquel Romande Energie achète l’énergie solaire produite sur les toits des privés.